Bientôt plus d’informations sur le festival, mais retenez les dates tout de suite…
allez, il faut penser dès maintenant à votre réservation auprès d’Aly au 00212 666 12 45 31 ou contactez le par mail: alnomade@hotmail.fr
plus de détails sur: www.nomadsfestival.org
voici un extrait de ce site pour visiter un peu M’Hamid en attendant le programme…..
« M’hamid El Ghizlane
Franchissons la dernière barrière de montagnes de Banni, et découvrons M’hamid El Ghizlane, l’une des premières portes du désert.
M’hamid El Ghizlane, voudrait dire “la plaine des gazelles”. Elles parcouraient les lieux il y a hélas fort longtemps.
Le climat est sec avec une température élevée. L’environnement est désertique du fait de l’ouverture de la palmeraie sur le Sahara et des chaînes des Atlas qui constituent un rempart contres les perturbations. La température est élevée en été, 45° dans le mois le plus chaud et basse en hiver, 0° dans le mois le plus froid. A certaines périodes, le vent souffle très fort et entraîne des tourbillons de sable.
On y accède facilement, des aéroports internationaux de Marrakech ou Ouarzazate puis par la route en direction de Zagora. Possibilités de locations de voitures à l’aéroport ou en ville. Transports locaux entre les villes, liaisons régulières de cars. La CTM (Compagnie des Transports du Maroc) est présente dans toutes les gares routières (voir horaires des différents bus en page Comment y aller).
On trouve de nombreuses infrastructures hôtelières de différentes catégories dans toute la région. M’hamid El Ghizalne s’est beaucoup développé et offre des hébergements allant de l’hôtel luxueux à l’hôtel plus simple, du riad à la maison d’hôtes en passant par le bivouac. Tous sont très propres et joliment décorés.
Dans un temps pas si lointain, M’hamid El Ghizlane était une oasis, un havre de paix pour les Nomades. On y trouve une architecture en terre résistante, offrant un abri adapté contre les intempéries, comme les tempêtes de sable. L’aridité, la sécheresse et les frontières ont eu raison de la vie itinérante de la plupart des Nomades.
Une grande palmeraie s’étend depuis la Kasbah jusqu’au bord de l’Oued du Draa. Des jardins mixtes, céréales et horticulture ont été plantés à l’ombre des palmiers, sur une superficie de 2700 Km2 et à une hauteur de 500 m au dessus du niveau de la mer, sur une longueur de 16 km. La kasbah, « tighermt » en berbère, maison forte, conçue à l’origine pour se prémunir contre le froid et l’insécurité permanente, abrite les animaux, les récoltes et les puits. L’habitation familiale, peut compter jusqu’à 50 personnes, est la résidence des Caïds locaux de M’hamid. Les maisons traditionnelles, construites en briques d’argile crue, offrent une jolie perspective.
La kasbah a l’aspect simple et austère d’un château fort flanqué de quatre tours d’angle, aux murs légèrement bombés vers l’intérieur. Architecture en hauteur, elle est, en montagne, composée de modestes maisons. Elle domine les vallées fertiles, on peut l’apercevoir des oasis. Au rez-de-chaussée se trouvent les étables pour le bétail, au premier étage le grenier et les stocks de fourrage. Au dessus la cuisine commune et les pièces d’habitation, meublées de quelques coffres, de banquettes, de coussins et de tapis. La salle de réception réservée aux hommes, est la plus proche de l’entrée, ménageant aussi l’intimité du reste de la demeure. Parfois la kasbah était un véritable palais aux salles innombrables, luxueusement décorées, aux multiples patios, aux jardins soignés rafraîchis de bassins. Certaines d’entre elles atteignaient la dimension d’une petite ville.
On peut voir également le petit Mausolée de Sidi Allal ben Jbira. Selon la tradition locale, il serait arrivé un jour pendant une crue du Draa, flottant sur ses eaux.
Dans l’oasis, se trouve un ksar ruiné, connu sous le nom Kasbah el Allouj. Le fort de la légion européenne témoigne encore de l’activité de cette région du Draa moyen à la fin du XVIème siècle, au temps des Saadiens : les échanges commerciaux avec le Soudan étaient alors très importants.
Ce poste frontière, véritable porte du désert, vous montre aussi son souk, le lundi, au coeur du village. C’est le rendez- vous des sédentaires et des “Hommes bleus” du désert. Vous y trouverez les produits de la région à des prix intéressants avec en plus toutes les couleurs et les senteurs que peuvent offrir les marchandises. Vous y serez abordés amicalement, juste pour entamer la conversation par les hommes et les femmes. »
La 15ème édition du Festival des Nomades présentera tout au long des 3 jours, de multiples activités:
- Démonstrations d’activités nomades : Hockey sur sable (Mok’hach), Démonstration de course de dromadaires (Ellaz), Pain de sable (Mella), Installation de tentes nomades …
- Forum des Nomades : conférences, débats, ateliers
- Espace d’exposition/vente de produits du terroir et d’artisanat du Maroc
- Musique et Danse, une programmation éclectique de qualité, avec la participation de Tamikrest, Kader Tarhanin, EtnoRom Band, Alhousseini Anivolla,Majid Bekkas, Chalaban, Amnay, Batoul Al Marouani , … et bien d’autres !
La volonté du festival est de vous faire découvrir des artistes internationaux et marocains reconnus et de qualité, en mettant également à l’honneur des artistes locaux.